Quelles sont les principales causes des caprices d’enfants ?

Dans la plupart des cas, certains parents ont dû mal à faire face aux caprices de leurs enfants. En effet, dans les moments de colère incontrôlée, il n’est pas facile de savoir exactement comment réagir. La situation est d’autant plus complexe si vous n’avez pas d’expérience avec les enfants. Quoi qu’il en soit, sachez que pour venir à bout des caprices d’enfants, vous devez d’abord déterminer leurs principales causes. Découvrez donc quelles sont les principales causes des caprices d’enfants.

Les principales sources des caprices d’enfants

Au cours de son développement émotionnel, entre 1 an et 4 ans, l’enfant peut exprimer ses besoins à travers les caprices. Durant cette période, l’enfant est impulsif, car son cerveau est trop immature pour qu’il sache comment bien se comporter. Il ne pense pas aux conséquences de ses actes et agit sans réfléchir. Les caprices lui permettent alors d’extérioriser ce qu’il ressent, dans un monde encore tout nouveau pour lui. Effectivement, frustré, anxieux ou en colère, l’enfant ne sait pas bien comment réagir face à ses sentiments, donc il fait des caprices. C’est aussi un moyen pour lui d’attirer l’attention de ses parents afin qu’ils répondent à ses besoins.

De façon générale, les enfants font des caprices pour les raisons suivantes :

ils désirent obtenir un objet qu’ils affectionnent particulièrement ;
ils n’ont pas envie de respecter certaines obligations, comme dormir tôt par exemple ;
ils n’ont pas envie de consommer le repas qu’on leur propose ;
ils ont faim ou sommeil, ou alors ils souffrent d’un mal ;
ils sont en manque d’attention ou d’affection ;
ils sont fatigués ou s’ennuient d’une activité ou d’un lieu.

Par ailleurs, il existe des comportements que l’on peut considérer souvent comme des caprices, mais qui ne le sont pas. Par exemple, il est tout à fait normal qu’un enfant n’arrive pas à s’endormir, s’il n’a pas sommeil. Aussi, l’enfant qui refuse de finir son assiette ne fait pas forcément un caprice : il se peut juste qu’il n’ait plus faim. Il ne faudra donc pas le forcer ou se fâcher contre lui dans de telles situations. L’idéal ici est de discuter avec l’enfant, de le bercer pour l’endormir ou de l’inviter à se lever de table quand il est rassasié.

Comment réagir face à un enfant qui fait des caprices ?

Il est clair qu’avec le temps, l’enfant deviendra moins capricieux et plus enclin à faire ce que les parents lui demandent. Néanmoins, avant d’arriver à cette étape, il faut réussir à gérer l’enfant capricieux. Alors, face aux caprices de votre bout de chou, apprenez au prime abord à garder votre sang-froid. Si vous faites preuve de nervosité ou que vous vous mettez en colère, cela affectera l’enfant et vous vous sentirez mal. Adoptez plutôt une attitude sereine pour dialoguer avec l’enfant afin de le calmer.

Il convient ensuite de chercher à comprendre les raisons pour lesquelles l’enfant a eu un comportement capricieux. Laissez-le s’exprimer à ce sujet en toute tranquillité et écoutez-le attentivement sans l’interrompre. S’il a agi ainsi à cause de la faim, du sommeil ou d’un manque d’attention, répondez sans plus attendre à son besoin.

Enfin, faites comprendre à votre enfant ce que vous pensez de son comportement, sans être agressif. Expliquez-lui également les conséquences de ses caprices et parlez-lui éventuellement de la punition qui l’attend.

Comment éviter ou faire disparaître les caprices d’enfants ?

Avant tout, vous devez éviter d’accorder tout ce qu’il veut à un enfant capricieux, au risque de l’y habituer. Il se peut également qu’il associe le moyen d’obtenir ce qu’il veut au déclenchement de caprices. Il deviendra alors plus facile de venir à bout de la situation, en éliminant ces comportements chez votre petit chenapan. Cela dit, vous devez régulièrement dialoguer avec lui, pour lui expliquer les limites que vous lui imposez. Faites-lui comprendre clairement qu’il est inutile de faire des caprices pour obtenir ce qu’il veut. Montrez-lui les moyens constructifs dont il dispose pour demander calmement ce qu’il désire. Par ailleurs, il ne faudra pas oublier de récompenser l’enfant chaque fois qu’il suit vos recommandations.

Cependant, vous devez comprendre que l’enfant ne peut pas anticiper les choses comme un adulte. Alors, il vaut généralement mieux le prévenir plutôt que de le prendre de court. Par exemple, imaginez que votre bout de chou prenne du plaisir à jouer dans un parc d’attractions, alors que c’est le moment de rentrer. Au lieu de lui dire subitement d’arrêter de jouer pour que vous rentriez à la maison, faites-lui comprendre que dans quelques minutes il faudra rentrer. Cela donne à l’enfant le temps de se préparer psychologiquement et évite les caprices.